À un mois du début des premiers essais de la saison, la Formule 1 se prépare à de grands changements dans les prochaines années. Certains changements pourraient même voir le jour dès 2021.

La Formule 1 a officialisé l’arrêt de l’évolution des moteurs de début 2022 jusqu’au changement de réglementation en 2025.  La F1 devrait aussi se pencher sur de nouveaux formats de course, ainsi que sur l’instauration d’un plafond salarial, entre autre pour les pilotes.

Le gel des moteurs est confirmé

À l’unanimité, les écuries et les constructeurs ont accepté de ne plus faire évoluer leurs moteurs entre 2022 et le changement de réglementation moteurs de 2025.

Avec le retrait de Honda, l’équipe Red Bull espère racheter la technologie développée par l’organisation japonaise pour continuer de l’utiliser mais elle n’a pas les moyens financiers de la faire progresser. Ce gel des développements permet ainsi de garantir l’équité avec la concurrence motorisée par Mercedes, Ferrari et Renault.

Pour préparer le changement réglementaire de 2025, une équipe de travail a par ailleurs été créé, incluant les motoristes et les fournisseurs de carburant actuels et potentiels. Plusieurs objectifs lui sont déjà fixés : respect de l’environnement et pertinence pour la société et le secteur de l’automobile, « carburant entièrement durable, réduction significative des coûts et l’attractivité vis-à-vis de nouveaux motoristes.

De nouveaux formats d’horaires pour les Grands Prix

Depuis plusieurs années, la F1 discute de nouveaux formats de week-end afin de rendre les Grands Prix plus intéressants.  L’inversion des grilles de départ établies en qualifications (qui placent le plus rapide sur un tour aux avant-postes et ainsi de suite) a été rejetée par le tout nouveau PDG, de la F1 Stefano Domenicali. Ce sont aujourd’hui les courses sprint qui sont en tête des choix envisagés.

L’idée est de disputer les qualifications dès le vendredi après-midi, pour organiser à la place le samedi une course de 100 km dont le résultat déterminera la grille du dimanche (pour une course de la longueur habituelle de 300 km) et qui pourrait également permettre aux pilotes et aux constructeurs de marquer des points supplémentaires.

Avant un éventuel test cette année (au GP du Canada le 13 juin, en Italie le 12 septembre et au Brésil le 7 novembre), les équipes ont exprimé leur soutien à cette initiative.  Une décision devrait être prise avant le début du championnat 2021 à Bahreïn le 28 mars prochain.

En route vers des salaires limités pour les pilotes…et les écuries

Les budgets des écuries allaient, jusqu’à maintenant, du simple au triple, la F1 s’est entendue sur un plafond annuel de dépenses dans le but de réduire les écarts de performance et de limiter l’impact économique de la crise pandémique. Pour sa première saison cette année, il sera de 120 millions d’euros, puis sera encore réduit par la suite. Toutefois les salaires des pilotes et des hauts dirigeants des équipes en sont exclus pour le moment.

Alors que le montant de 25 millions d’euros par équipe (incluant deux pilotes) a été évoqué pour 2023, le septuple champion du monde britannique Lewis Hamilton, dont les revenus annuels frôlent les 40 millions de dollars.

Il y a eu déjà eu des plafonds salariaux dans certains sports professionnels. Mais la différence est que ces sportifs possèdent leur image dans de nombreux domaines et qu’ils peuvent essayer de la monétiser, alors que le sport automobile contrôle en grande partie l’image des pilotes avec les contrats de commandites conclus par la F1 et les écuries empêchant leurs pilotes vedettes de signer des accords personnels.

Je suis bien content de voir évoluer les choses dans le milieu de la F1.  Un petit « ménage du printemps » ça rafraîchit toujours l’air comme on dit.  Bien hâte de voir l’évolution de tout ça dans les prochaines années.

Source données: Formule 1